Expositions Année 2007

Publié le : 28 décembre 201732 mins de lecture

Père   KOZLOWSKI

Les visites pastorales du pape Jean-Paul II Avec Jean Pauli II, c’est surtout l’image nouvelle d’un pape pèlerin qui restera dans les mémoires. Durant les 26 années de son pontificat (1978 – 2005), le pape Jean-Paul II effectua 104 visites pastorales à l’étranger et visita 127 pays, plus que n’importe quel autre pape. Jean-Paul II en a fait sinon le cœur de son pontificat, tout au moins le fer de lance. De la même manière qu’il a entrepris la visite systématique des paroisses romaines et de nombreux diocèses italiens, il s’est lancé dans une exploration ambitieuse de la planète. Le bilan est impressionnant, qu’aucun chef d’État n’a aujourd’hui égalé. « Le pape voyage pour annoncer l’Évangile, pour « confirmer ses frères » dans la foi, pour consolider l’Église, pour rencontrer l’homme », explique-t-il un jour à la Curie romaine. Il précise même que le successeur de Pierre doit également être l’héritier de Paul, le pèlerin.

Michel   MONGEY

Michel MONGEY, né à Lure le 22 novembre 1933. Mon père m’a donné goût aux Arts, ma mère m’a sensibilisé à la Poésie,.. dès mon jeune âge, j’ai façonné la matière. Des années d’atelier d’art plastique m’ont aidé à maîtriser les techniques de la sculpture avec une prédilection pour la pierre, qu’elle soit de marbre ou de Jaumont (le dur affrontement avec elle me plait). Ma longue amitié avec Amilcar Zannoni et ses encouragements m’ont décidé à exposer, ce que je fais régulièrement. Dans mon travail, aucune recherche, seulement un témoignage enthousiaste du fantastique voyage où nous propulse la Vie. A coup sûr, je suis marqué par les rencontres de créateurs aux sensibilités proches. On en retrouve trace dans mes sculptures… mais la plus forte influence reste le merveilleux étonnement d’être. C’est l’Amour et la Femme pour emblème qui stimulent mon inspiration, d’où la recherche de lignes pures et l’absence d’agressivité. Observateur conscient du monde où je vis, ma démarche n’est pas d’en refléter les travers.. mon optimisme veut en exalter la Beauté.

Pierre   VERNY

Né en 1931 en Artois ( Pas de Calais ) , j’ai travaillé une trentaine d’années en usine , dont plus d’un quart de siècle en sidérurgie lorraine. La crise des années 1970 m’a permis de me libérer d’un travail purement alimentaire et de commencer une nouvelle vie en photographie . Au milieu des années 1970 j’ai commencé à photographier les événements sociaux humains et paysagés dùs à la crise. Depuis le début des années 1980 j’ai multiplié les rencontres avec des poètes , peintres , photographes ,sculpteurs qui sont devenus des amis et dont j’ai fait le portrait . Ne sachant pas dessiner ni peindre , j’écris avec la lumière pour laisser une trace , une empreinte . Durant les années 1990 j’ai commencé une recherche plus personnelle , un travail sur la matière et les formes dans la nature . J’aime réaliser une série sur un sujet , ce qui peut prendre plusieurs années . C’est une sélection de deux de ces séries que je montre dans cette exposition .

Florence   HAYOT

Florence Hayot est autodidacte ; Son travail est placé sous le signe de la gaieté et de la joie de vivre. Jouer avec les couleurs et les matières, les décliner à l’infini et y laisser une trace, une empreinte…Se laisser porter par le plaisir de faire et emmener l’autre dans son univers en privilégiant avant tout la couleur comme un remède à la morosité. Papier de soie, papier froissé, pigments, papier mâché, acryliques, encres, papier recyclé, papier déchiré, pastels, feuilles d’or, grandes toiles, petites ou carrées pour toujours réinventer des harmonies, des « bouts de couleurs », « des bouts de bonheur ». « Les couleurs agissent sur l’âme, elles peuvent y exciter des sensations, y éveiller des émotions, des idées qui nous reposent ou nous agitent et provoquent la tristesse ou la gaieté » GOETHE (extrait du « Traité des Couleurs »).

Catherine   DANIEL

Artiste professionnelle, Catherine Daniel se partage entre la création, les expositions, mais aussi en transmettant sa passion de la terre, du feu et des couleurs à ses élèves dans son atelier galerie à Onville. Cette artiste sculpteur et dotée d’une création intarissable. Au fil des expositions , les thèmes se renouvellent sans cesse (la femme, le banc, la rue, le visage boule etc…).Les couleurs des émaux se marient avec bonheur, les formes sont harmonieuses. L’artiste maîtrise de manière aboutie chacune de ses créations, l’art de la cuisson aussi que le jeu des couleurs rendu par l’émail. Catherine avoue : « je travaille la terre depuis plus de 30 ans avec la même passion… Je rêve de couleurs idéales… le feu de la cuisson réserve de bien belles surprises… Les résultats provoquent enthousiasme, curiosité sans cesse renouvelés par la découverte et l’envie ». Catherine Daniel continue, de nous surprendre pour notre plus grand plaisir. Son étincelle artistique brille, de belles surprises vous attendent donc lors de sa nouvelle exposition.

Josette   FRANTZWA

Josette FRANTZWA est née le 12 janvier 1941 à Cirey sur Vezouze en Meurthe et Moselle, passionnée par le dessin et la peinture, elle est une artiste peintre autodidacte, ses premières œuvres datent de l’année 1980, sa première exposition à Saverne en 1986, depuis elle prit part à de nombreuses manifestations d’arts plastiques, en Alsace puis en Lorraine et en Allemagne, ou quelques unes de ses œuvres furent remarquées et récompensées. Le 1er décembre 2001 elle fût élue Super mamie de la Lorraine au casino d’Amnéville, elle a conquit le jury par son talent pictural, depuis elle anime des ateliers de peinture ou d’aquarelle au centre socio culturel La Louvière à MARLY ses tableaux regorgent de couleurs éclatantes, ses élégants coquelicots éclaboussent les toiles de leur rouge flamboyant.

Mireille   ROHR

Artiste peintre et designer française née en 1961, originaire de Lorraine (franco-luxembourgeoise), Mireille Rohr a débuté comme lithographe pour les plus grandes faïenceries (Villeroy et Boch, Fissler, etc.) avant de devenir infographiste et photograveur pour la publicité. Après 15 années passées en Allemagne, elle revient en France et s’exerce avec succès à l’art floral, période durant laquelle elle crée les bijoux floraux, puis les bijoux couture.Artiste peintre depuis toujours, autodidacte, Mireille Rohr s’exprime à travers la peinture abstraite et semi-figurative. Révélée par Francis Arboscelli et Gérald Martial, elle a été invitée à exposer ses toiles en 2007 lors de l’événement « Femmes artistes dans la lumière, un siècle de talents pluriels », auprès des œuvres de Marie Laurencin, Solange Bertrand, Sonia Delaunay et Niki de Saint-Phalle, entre autres…En parallèle, elle développe depuis quelques années des créations dans le domaine de la mode et du design où elle allie ses talents d’artiste peintre avec le stylisme en proposant des vêtements, des bijoux ou des accessoires peints dans son style très coloré. Elle a été remarquée pour sa créativité, son originalité et son savoir-faire, et invitée aux salons Mod’Amont en 2007 et Le cuir à Paris en 2008.

Sylvie   GAMBETTI

Les mots, les formes et les couleurs remplissent très tôt l’univers de mon enfance. De ma rencontre avec Denis Lintz en 1995, naîtra une activité artistique profonde. Nous serons désormais « ensemble » sur le chemin de la recherche patiente. Deux à ne faire qu’un, sculptures, peintures, tableaux exécutés à quatre mains.Peindre et sculpter parce que je ne sais pas dire, autrement, les choses du dedans ! Donner matière à cette partie de moi-même, que je n’explique pas, mais qui réclame son expression. Un morceau d’argile, l’espace de la toile ou un simple bout de papier, sont autant d’objets singuliers où l’invisible se reflète ; le lieu et le lien où tout se passe. Une exécution ni technique, ni dans la « mode du moment », mais réalisée dans la liberté d’un jeux pictural « sincère ». Dévoilement d’un monde abstrait, reflets multiples de l’âme, résonance affective où mes doutes et mes espérances imprègnent le support, riment la page d’écriture … Cette écriture qui s’impose aujourd’hui comme une continuité, voyage fragile et solitaire « … des mots, tant de mots comme les cris portés des oiseaux, seuls ou tombés par paquets … et puis l’apaisement, le moment présent … ».

Denis   LINTZ

Brancusi, chantre du minimalisme et de la perfectibilité, sculptait des colonnes sans fin ; Kandinsky parlait de nécessité intérieure dans son livre « du spirituel dans l’art » ; Brassens avait une expression bien à lui « je cherche, je fouille, je creuse » ; Jacques BREL suivait l’inaccessible étoile dans sa chanson « la quête ». Sans vouloir me comparer à ces grands artistes je me sens habité du même élan, lorsque : d’une pierre brute, sculptée à l’aveugle, je m’enfonce au plus profond d’elle-même, au plus profond de moi-même … D’une toile blanche, d’un panneau de bois découpé à des dimensions non standardisées, je me laisse emporter par la magie de l’instant. Seul, sans esquisse préalable, après un temps de silence et de recueillement, faire naître … un peu de soi. La matière de la poésie ce sont « les mots », tendres ou sévères, profonds où légers, ils sonnent, résonnent, font de la musique. Alors le poète va les mettre sur sa portée. Qu’il prenne son inspiration dans la nature, dans l’enfant qui dort en lui ou dans son monde intérieur, le poète recrée un univers où chaque élément de la « Création » est à égalité, particulièrement dans la poésie brève de tradition japonaise, le « haïku ». Quelque soit la discipline utilisée, j’aime composer en toute « liberté », ne pas me laisser emprisonner dans des conventions trop rigides, trop astreignantes.

Didier   KRIEBS

Dès mon plus jeune âge, je m’intéressais au dessin et à la peinture (première peinture à l’huile à 12 ans). A l’école je m’amusais à faire les caricatures de mes profs et de mes copains. Je me suis également essayé à la bande dessinée (cela reste une de mes passions, mais aujourd’hui je préfère les lire …). Mes études étaient basées sur le dessin industriel (études d’ingénieur en construction mécanique); durant cette période, j’ai délaissé la peinture. Dans les années 90 j’ai consacré mon temps libre à la peinture à l’aérographe ce qui devint rapidement une passion (première exposition personnelle à la mairie de Stiring-Wendel).Depuis 1996 je me suis mis à la peinture à l’huile que j’ai ensuite abandonnée au profit de la peinture acrylique. En 2000 j’ai suivi des cours particuliers de peinture acrylique chez le peintre Sarrois Norbert Witte (Allemagne). Celui-ci m’a appris à développer ma spontanéité et bien sûr une bonne technique. Depuis je participe également à des cours de dessin de nu et d’arts plastiques chez Manfred Guthler à l’Université Populaire de Sarrebruck en Sarre (Allemagne).M Manfred Güthler m’apporte énormément dans ma quête vers la réussite. Mon sujet de prédilection est surtout le « Portrait les personnages que j’aime mettre en scène…j’aime également y associer des animaux…. Avec les années j’ai réussi à développer une technique qui consiste à préparer mes toiles à l’aide de divers papiers collés (journaux..Papier colorés….etc )sur lesquels je peins mes sujets…l’ensemble est enduit avec de nombreuses couches de vernis…aspect final est très lisse et très brillant …comme une laque de Chine 2004 fut l’année des récompenses, notamment la participation au concours de peinture organisé par les Conseillers Généraux de Lorraine, ce qui m’a valu le 1er prix peinture (voir CV ci-dessus). En 2004 j’ai été accueilli au sein de L’ADAL (Amicale des Artistes Lorrains). En 2005 j ai obtenu le 1er prix de peinture à l’exposition annuelle de Grossbliederstroff Et enfin en 2006 Avril Participation « Exposition de Peinture d’Hagondange » grand prix de la Ville…

Claude   MALLMANN

Né à Metz en 1915, c’est aussi dans cette ville que mourut Claude Mallmann voilà bientôt 30 ans. Les études aux Beaux Arts de Paris dans l’atelier de  » son cher Maître Untersteller  » sont perturbées par plusieurs rappels sous les drapeaux. ll obtient cependant le diplôme , se présente comme logiste au prix de Rome de gravure en 1942, participe à des expositions au Salon du Dessin ,au salon d’Automne 1943 et à la galerie Pelletan . Après la guerre, son emploi comme secrétaire général de l’école Estienne, ne lui laisse pas assez de temps pour graver.Il revient donc à Metz comme Professeur de Dessin -Gravure en 1956, poste qu’il occupera jusqu’à sa retraite en 1976.Ses élèves se souviennent : « … Mr. Claude Mallmann a été pour nous un maître à penser, à réfléchir, à analyser, à raisonner, à méditer, à communiquer, à prendre confiance en soi. Je lui dois beaucoup, particulièrement la rigueur et la générosité plastique.  » Gérard THON . Mai 2003. » …Je me souviens lors d’une scéance de dessin, d’une référence de Claude Mallmann à l’art du tir à l’arc selon la philosophie Zen :  » Imprégnez-vous, m’a-t-il dit, de votre modèle comme le tireur à l’arc Japonais s’imprègne de sa cible avant de lâcher sa flêche.  » Bernard KESSLER . Juin 2003.Burin, pointe sèche, eau forte, aquatinte, toutes les techniques dont il a une parfaite maîtrise réussissent à faire partager le  » ravissement  » qu’éprouva C.Mallmann au contact de ses sujets : personnes, paysages, animaux , sujets variés qui l’accompagnent dans sa vie.  » Rarement la fraîcheur et l’intensité de la sensation, le kaléidoscope de notre sensibilité, divin instrument, en définitive la seule base authentique provoquant,conduisant, pénétrant simultanément la pensée qui plane, confond le spectateur jusqu’à le rendre ravi.  » A-t-il réussi dans sa recherche de  » prendre l’Absolu au piège  » ?

Denis   PAYAN

Lorrain d’origine, né à Verdun ,Moulinois puis Chatelois depuis 32 ans,Denis passe une grande partie de ses jeunes années à dessiner. Il lui faudra cependant attendre la retraite pour se consacrer de nouveau à sa passion. Reprise du dessin et aquarelle il y a dix ans puis rencontre avec Aimé Schlosser de Bayonville qui lui fait découvrir la peinture sur toile. Entre temps , il s’initie au travail de la terre en poterie pour finir par le modelage et la cuisson selon la technique du raku. Plus tard, Antoine Dyduch, le sculpteur de L’œuvre de Jaumont l’invite à venir tailler la pierre dans son atelier….essai transformé le voilà sculpteur. Adepte de l’art figuratif, Denis recherche son inspiration dans son environnement et ses voyages. Des sujets variés mais qui l’ont tous interpellés….des vrais coups de cœur…Alors dit-il tout devient facile …guidé par son émotion il suffit de se laisser conduire.Pour que l’art soit aussi source de loisirs et de convivialité, Denis anime un atelier de terre et de peinture au centre socioculturel de Chatel ST Germain.

Brigitte   MAILLARD CARY

Chaque exposition des oeuvres de Brigitte MAILLARD-CARY se présente, depuis 2003, sous la forme de variations autour d’un thème: les apparences, le spectacle vivant, un lieu (Andalousie,Guadeloupe), ou encore « Itinéraires » qui, en 21 toiles nous fait cheminer de « Bienveillance » à « Aliénation » en passant par « Indifférence », « Lassitude », ou « Stupeur », ce cheminement se doublant d’un itinéraire dans l’histoire de la peinture avec des citations de Brueghel, Modigliani, Picasso…Car l’unité de chaque série étant assurée par le choix du thème,l’artiste peut se permettre l’emploi de techniques, supports, matériaux et styles très divers. Entièrement justifiée par le projet initial, cette large palette crée une complicité avec le spectateur, qui se prend volontiers au jeu des différences/points communs, appréciant chaque pièce à la fois pour elle-même et dans son rapport aux autres.C’est ainsi que Brigitte MAILLARD-CARY nous offre le double plaisir de la sensation du détail et de l’intelligence du tout. Régis CUNIN.

Benoit   NEUMULLER

Benoît Neumuller est déjà venu en 2002 à Gorze pour y exposer une première fois . C’était lors d’une exposition collective qui réunissait 21 graveurs. Cette année les cimaises du musée de Gorze lui sont exclusivement réservées pour la plus grande joie de ses admirateurs.Depuis l’enfance, ce grand garçon de 50 ans promène son regard tendre et naïf sur le monde de la gravure, de la peinture et de la sculpture, bref, sur le monde de la création artistique. C’est une histoire de famille d’artistes. Une première B D ‘’ le monde vu par un écolier’’ et c’est décidé, Benoît sera artiste. Ses études le mène de Strasbourg à Paris ( Deug et licence d’arts plastiques) . Retour à Strasbourg pour accéder aux secrets de la gravure. Sa vie est guidée par et pour l’Art. La gravure reste une grande passion. Malancourt la Montagne sera le témoin de Benoît Neumuller gravant la pierre, mais aussi de ces mille gestes qui le lient à la pierre, à la presse, au papier, à l’encre pour l’obtention de l’œuvre  . Benoît illustre de nombreux ouvrages ‘’ Saint François d’ Assise’’ ( 60 gravures) et participe a de nombreuses expositions ou son talent créatif s’ impose. Ces derniers temps, l’appel de la peinture et de la sculpture se fait plus fort. Son style toutefois reste . Benoît Neumuller garde le sien : Inimitable !

Paul   MEYER

Paul MEYER est un dessinateur – graveur utilisant les techniques de la pointe sèche, eau forte & aquatinte. Né en Moselle en 1926, il est psychologue du travail retraité et domicilié à Metz. Il fut un élève de Christine BOUVIER-BERNARD & Michel RICHARD au Centre des Arts du Livre et de l’Estampe à Paris (Union des Arts Décoratifs). En 2007, il a été Lauréat du prix des Arts et conservation du patrimoine – Académie Nationale de Metz. Il a fait un grand nombre d’expositions, sur une période de vingt ans tant en France qu’à l’étranger, réparties en douze expositions personnelles, deux permanentes et vingt cinq collectives.

Sylvain   DIVO

Depuis plus de vingt ans, Sylvain Divo sculpte par envie, pour transmettre sa vision de l’être et aussi, tout simplement pour exister .<< Dompter la matière, c’est mieux la connaître.>> voilà la devise de l’artiste. Il taille alors la pierre, fond le bronze, modèle la terre, …. , Sculpte même le chocolat. Il souffle alors la vie à la rudesse de la pierre, à la froideur du métal, à la rigidité du verre et à la flexibilité de l’argile. Félix Vazemmes ( La Liberté de l’Est) parle de l’œuvre en ces termes ::<< Les œuvres de Sylvain Divo ont une profondeur qui nous interpellent. Le ton est juste, la plasticité exceptionnelle. Son univers est propre , sa thématique personnelle … .>> L’artiste anime des stages, élabore des projets artistiques et culturels en partenariat avec l’éducation nationale dans le seul but de partager et de susciter la flamme , De nombreuses communes font appel à lui pour réaliser des œuvres monumentales( Hagondange, Lunéville, Ospern(Luxembourg) , ….. .) Lauréat de nombreux prix , Sylvain a participé a maintes expositions en Europe. Récemment, l’ambiance de symposiums de sculpture l’emmène à participé à plusieurs rencontre artistiques en France et au Luxembourg. Nul doute pour le musée de Gorze, la réunion de Cécile Barthélemy et de Sylvain Divo sera un moment fort de sa saison artistique 2008.

Cécile BARTHELEMY

Cécile BARTHELEMY s’enthousiasme pour sa technique  ‘ Huile et Collage’. Elle en parle volontiers : << Dans un premier temps, mon travail consiste à construire un support. J’utilise des feuilles d’annuaires téléphoniques, des papiers peints, du carton ondulé que je superpose sur un châssis entoilé. Ensuite, pour retrouver un aspect de pierres vieillies, usées par le temps, image de spectres sur les murs lors des démolitions, mon support est arraché par lambeaux, recollé et poncé. Cette étape terminée, je reproduis à l’huile dans des tons ocres, une architecture, un monument,…. .>> Le résultat est tout simplement ‘ Magique’. Cécile Barthélemy à été élève à l’école de Beaux Arts de Metz de 1985 à 1990.Elle expose en Lorraine, Alsace, Nord et à Paris. De nombreux prix démontre l’engouement de public et du jury pour son œuvre .

Philippe LETULLIER

Pigments, colorants, vernis et autres produits industriels se mêlent à la technique ancestrale de la laque chinoise et confèrent à l’œuvre du peintre un ton résolument contemporain. Les châssis en bois se parent de couleurs brillantes à l’extrême, de transparences, de flous et de profondeurs inattendues qui aspirent le regard du spectateur. Philippe Letullier donne naissance à ses œuvres instinctivement sans aucun schéma. Ses images se révèlent de manière presque brutale. Couches après couches, les ambiances se superposent ou resurgissent pour prendre vie et s’épanouir progressivement comme si l’artiste y avait inscrit une chronologie intuitive. Tout s’entremêle dans ces reflets éblouissants, véritables miroirs de notre époque où les chiffres et les écritures régissent nos existences. Alors que l’on pourrait craindre d’être emporté par le flou, l’apparente confusion des émotions imprimées par le peintre, c’est au contraire la justesse de la représentation d’un univers, le nôtre, qui nous interpelle. Nourri d’une sensibilité pertinente et créative, Philippe Letullier peint le désordre et l’arborescence de la vie et du monde…

Véronique   FILIPETTO

(…)Depuis longtemps Véronique trace et jette sur le papier des formes secrètes qu’elle rattache inévitablement à son parcours sensible intérieur. Son inspiration est largement liée à ses pérégrinations dans la quotidienneté. Ses choix de couleurs fleurent bon l’empirisme et l’aléatoire qui, si l’on se réfère à Jean Dubuffet sont la source de la véritable liberté de l’artiste. La goutte de peinture qui tombe du pinceau sur la toile sert de révélateur à l’œuvre en devenir. C’est ainsi que la technique qu’elle emploie s’est façonnée au fur et à mesure de sa pratique. Elle mélange peinture à l’huile et eau dans le non- respect des règles de l’art mais dans un savant dosage d’humilité et de bonheur. (…) La passion de Véronique pour l’écriture l’incline également de plus en plus à composer des méandres et galbes profonds, des contours et détours qui empruntent à l’écriture la grâce typographique et suggèrent sa passion pour les mots. (…) Jean-Michel Leblond Théâtre par delà l’eau.

Vincent STEC

Vincent STEC âgé de 90 ans, peintre autodidacte arrive en France en 1941 par déportation de Pologne vers la France, en Moselle aux alentours de Metz. S’impliquant dans la vie française son talent de peintre était latent. Et, c’est par un défi lancé par son épouse Irène qu’il commence à peindre il y a une quarantaine d’année. C’est surtout vers la peinture de paysage qu’il se spécialise trouvant sa source dans ses divers voyages y compris dans ses origines. Il y a une trentaine d’année une première exposition de tableaux a eu lieu et l’on retrouve beaucoup de ses tableaux dans la communauté polonaise à l’Ambassade de Pologne et également au Consulat Général de Strasbourg.

Denis  GAUDINOT

Denis Gaudinot enseigne les arts depuis plus de 30 ans. Une orientation à l’école des Beaux-Arts de Metz et un parcours architectural lui permettent d’évoluer dans son art. Vers la fin des années 70, Denis Gaudinot réalise une collection importante de peintures à l’huile, aquarelles et gravures sur le pays messin. Le succès est au rendez-vous. Dés 1982 il devient artiste professionnel, crée sa galerie La Palette Messine et son Ecole des Arts en 1983. Denis Gaudinot réalise de nombreux décors muraux, fresques en trompe l’œil, créations sculpturales dont l’une de 90 m² pour la Villa Pompéi d’Amnéville (Moselle). Maintes fois honoré lors de grands salons nationaux, internationaux, aux quatre coins de France et à l’étranger (Etats–Unis, Japon, Italie …), Denis Gaudinot est considéré par les critiques d’art comme un artiste retro-futuriste.

Christian LAIGNEL

A 56 ans, retraité de l’aéronautique, passionné de bois, Christian LAIGNEL pratique la marqueterie depuis une dizaine d’années. Les paysages sont ses sujets favoris, surtout les marines, sans doute ses origines bretonnes et normandes y sont-elles pour quelque chose. Il travaille au cutter avec environ 120 à 130 essences de bois différents, d’une épaisseur de 6\10e. Même s’il existe des bois teintés, il ne travaille qu’avec des bois naturels. L’artiste pense en effet qu’avec un peu d’imagination, on arrive à obtenir suffisamment de contrastes et de couleurs des essences telles qu’elles sont. Et puis … c’est aussi un peu respecter la nature.

Jo  HELIOTROPE

Jo Héliotrope, artiste autodidacte, a un goût prononcé pour l’art naïf. Elle exerce depuis une vingtaine d’années. Reconnue depuis 1990, elle est cooptée par la Maison des Artistes de Paris depuis 1994. La peinture de Jo dégage un parfum doucereux comme le parfum d’héliotrope. Elle crée un monde parfait où les fillettes et les garçonnets affichent un petit minois rond, des taches de rousseur, des cheveux brillants et le nez retroussé. Les enfants modèles posent sagement, faussement ingénus, dans des tenues début de siècle. La magie de l’artiste opère, le spectateur tombe sous le charme de l’œuvre et de son parfum désuet. Jo Héliotrope diffuse ses œuvres en cartes postales et en posters sous la marque Poste Bonheur. Les galeries JCB (Colmar) et Naïfs du Monde Entier (Paris) exposent ses œuvres en permanence.

Amilcar  ZANNONI

C’est à l’âge de 22 mois qu’Amilcar Zannoni quitte l’Italie pour cette Lorraine qui sera sa terre d’accueil. Pendant plus de trente ans, il sera mineur de fond. Sa première sculpture remonte à 45 ans. Le fer, l’acier l’appellent. Ses sculptures traduisent la pénibilité du travail à plus de 120 mètres de fond, le désespoir de l’homme, mais aussi sa combativité. Sa série « Les Mains », dans leur démesure, leur expressivité, souligne des états multiples. Elles sont d’une force et d’une expressivité remarquables. Son œuvre est comme l’homme, rude et authentique. Derrière l’insoutenable jaillit toujours l’espoir.

Chantal PARISSE

Née au Cambodge, Chantal Parisse passe son enfance à Djibouti où elle grandit, imprégnée par les cultures et la diversité de l’Afrique. Ce continent «affectif» l’emplit et marque fortement son regard. De là, naît son goût pour les voyages et la rencontre avec l’autre dans son quotidien; cet autre, ce quotidien improbable ailleurs, Chantal le retrouvera au gré de ses déplacements : Europe, Amérique du sud, Inde, Thaïlande, Chine… Chantal Parisse traduit ces moments saisis sur le vif par l’aquarelle, technique à la fois simple et exigeante, alliance subtile du pigment et de l’eau. Ce sont la Chine et les chinois en novembre 2005 qui l’ont décidée à soumettre au regard de l’autre sa peinture et ses Carnets de Voyage.

Abdoulahat  GUEYE

Abdoulahat Gueye est un pêcheur devenu artiste peintre. Il peint ses toiles au pays pour l’atmosphère. Ses toiles représentent les grands symboles de cette terre d’Afrique comme le puits, le baobab, la religion, les différentes ethnies … Les couleurs sont vives et chantantes. Les dimensions sont dignes des grands espaces et invitent au voyage, au dépaysement. Depuis deux ans, Abdoulahat Gueye expose en Lorraine où sa peinture chaleureuse est vivement appréciée.

Didier  GOURLOT

Le 20ème siècle ! Siècle où le temps s’est accéléré. Que de guerres atroces, que d’avancées technologiques, comme la conquête de l’espace, le nucléaire qu’il soit civil ou militaire, la médecine ou encore l’informatique. C’est un siècle ou des idéologies ont conduit des peuples, des continents entiers à l’abîme. Ce fut le cas avec le nazisme ou le communisme. Un siècle aussi d’avancées sociales considérables en France: sur la durée du temps de travail, les congés payés, la retraite… Siècle des colonies et de la perte de cet empire. Siècle enfin d’élévation considérable du niveau et de l’espérance de vie.

Viviane  ZENNER

Diplômée de l’école des beaux-arts de Metz, elle a réalisé plusieurs séries qui prennent pour thème les limites de la représentation et posent la question des degrés d’absence qu’il faut lui donnner. Ici un visage que l’on ne peut réduire à une identité, là le mouvement d’un cours d’eau qui n’est que nuances. Recherche de simplicité, de pureté de la forme. L’exposition de Gorze nous plonge dans l’univers du musicien et de son instrument. Viviane Zenner nous en parle « En choisissant un musicien et son instrument, l’espace photographique se compose de deux visibles qui se masquent l’un l’autre et de surcroît tout d’eux sont une seule et même chose : tout est présent sans être vraiment rendu visible, juste révélé à nos yeux…. » Artiste passionnante et passionnée, Viviane Zenner expose beaucoup; Paris, Amiens, Metz mais aussi Genève et cette année Luxembourg, capitale euroopéenne de la culture 2007. A Gorze, l’univers photographique de Viviane Zenner, vous attend juste pour un échange.

 

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